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17 et 18/02: Vang Vieng

Dimanche 17: en route!

On a réservé un tuk-tuk par l'intermédiaire de l'hôtel. Il est à l'heure et on paye par personne le même prix que si on était entassés à 10 dedans.

 

Le bus VIP pour Vientiane est là.
Euuuuh! Il a pas tout à fait la même allure que les VIP qu'on avait vus sur le parking (et qui y sont toujours d'ailleurs, servent peut-être de déco ceux-là).

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J'ai pas photographié les pneus mais ils sont raccord, d'ailleurs on en éclatera un en cours de route...

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Bon, au moins, on a de la place.
La route normale a été coupée lors de la saison des pluies et n'est toujours pas réparée (mais c'était quand la saison des pluies?...ah oui! Ça fait quand même quelques mois qu'elle est finie! ).
On passe donc par l'ancienne route, c'est-à-dire par la montagne. Ça rallonge un peu mais on n'est plus à ça près!
Qui dit montagne dit virages: le chauffeur distribue donc des sachets au cas où quelqu'un aurait le mal des transport. Cette fois-ci, c'est mon voisin de derrière qui y semble très sensible et dont les bruits peu discrets accompagneront le voyage .
La route de montagne n'est pas si désagréable (pour qui n'est pas malade ) mais une fois encore, il fait gris, très gris. Mapsme indique des "view points" et effectivement, la vue doit être encore une fois splendide... quand elle est dégagée.

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En revanche, une fois sortis de la montagne, la route présente une curieuse alternance de quelques centaines de mètres de bitume (rempli de trous), quelques centaines de mètres où le bitume a totalement disparu, on roule sur la caillasse, ce qui génère bien évidemment quantité de poussière et oblige à ralentir à chaque changement de "revêtement" (si on peut appeler ça un revêtement).

C'est très étrange car cette alternance est régulière et se poursuit jusque Vang Vieng (et même après comme nous le constaterons le surlendemain) sur plusieurs dizaines de km.

 

Après les barrages, sur le bord de la route, ce sont les travaux de voie ferrée rapide que les chinois construisent et qui devrait relier je ne sais plus quelle ville chinoise à la Thaïlande, en passant par LP et Vientiane.

 

En résumé: 8h de route pour faire 245 km (au lieu des 185 par la route "normale"): pas mal, hein?

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Le bus dépose tout le monde, non pas à la gare des bus mais au niveau du centre ville.
Dommage car il nous faut quand même aller à la gare des bus acheter nos billets pour Vientiane.
Nous avons réservé au Lao Valhala, chez Nouth. Nouth m'a envoyé un message par l'intermédiaire de Airbnb ... mais le sms est partiel et je n'ai pas accès à internet... je sais donc qu'il y a un problème, mais je ne sais pas lequel....

Heureusement, le monsieur qui trône derrière sa table sur le parking de la gare des bus est très sympa et il l'appelle pour moi. Le problème, c'est que le pont qui traverse la Nam song est en travaux (lui aussi !).
Nouth ne peut donc venir nous chercher à la gare, il faut que l'on se rende au pont de bambou pour les piétons et les 2 roues, que l'on traverse à pied pour que Nouth puisse nous récupérer de l'autre côté, en voiture.
Tout ça prend un peu de temps...mais on y arrive!

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L'hébergement se situe un peu à l'extérieur de Vang Vieng (au départ de la boucle touristique) et consiste en quelques bungalows simples mais propres et spacieux. Il fait également restaurant: c'est bon et pas cher.

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Petit aparté sur Vang Vieng:

Quand j'ai commencé à m'intéresser au Laos, c'était il y a quelques années (ben oui, il se passe toujours "un peu" de temps entre le moment où je m'intéresse à une destination et celui où on y va (ou pas)), des hordes d'australiens bourrés déferlaient bruyamment la nuit dans le centre ville et ingurgitaient des litres d'alcool (agrémentés d'autres substances illicites) dans des bouées géantes (le tubbing) en descendant la Nam Song pendant la journée.
Je m'étais alors dit "ça a l'air joli par là, mais....".

 

Mais ça, c'était avant! Il y a quelques années, suite à un certains nombre d'accidents mortels, le gouvernement laotien a décidé de mettre le holà à tout ça.
Exit les litres d'alcool et les australiens (mais pas le tubbing qui peut toujours se faire, mais de façon beaucoup plus sage), bienvenue aux coréens, aux karaokés et aux buggies!
Au final, j'en viens à me demander si c'était pas mieux avant, au moins, les nuisances étaient plus limitées géographiquement (ce n'est qu'une demi-boutade ;-). Car les karaokés, c'est en ville (c'est une des raisons qui ont fait qu'on a choisi un hébergement à l'extérieur, l'autre étant que la ville en elle-même n'a aucun charme) ...mais les buggies, c'est un peu partout!

L'attrait de Vang Vieng (qui est un peu isolée tout de même) pour des activités qui ne tiennent aucunement de la beauté du site me laisse perplexe ...

Lundi 18: la boucle touristique

La nuit a été un peu mouvementée entre les chiens qui aboient, les coqs qui chantent et...la pluie :-/

Alors, évidemment, ce matin,  l'atmosphère est humide et brumeuse et je me dis une fois encore: "Quel donmmage!"

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Nouth, qui est vraiment très arrangeante s'est occupée des scooters et ils nous attendent avant même le petit-déjeuner.

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Il faut juste compléter le plein à la pompe (cf ci-contre).

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La route bitumée devient une piste après quelques km, au niveau d'un embranchement.
On choisit (à tord ou à raison?) de faire la boucle dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
A plusieurs endroits, des "viewpoints" sont indiqués. Le plus haut (et le plus proche de la maison) est celui de Pha Ngeun. Vu la forme des pitons sur lesquels ils sont situés, la montée doit être (très) sportive et comme la vue est plutôt bouchée ce matin, on ne se pose pas longtemps la question de savoir si on y monte ou pas.

 

Le matin, c'est très nuageux mais la température est très agréable et c'est plutôt tranquille. On se fait dépasser par quelques buggies mais pas beaucoup.

On voit bien par endroits qu'il a pas mal plu cette nuit.

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On arrive à l'extrémité nord de la boucle, au village de Ban Phon Sai.

De là, on peut soit repartir sur Vang Vieng, soit traverser la Nam Houang par un petit pont. C'est cette dernière option qu'on choisit.

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Le pont a pourtant l'air praticable par les buggies mais de l'autre côté de la rivière, nous n'en verrons pas un seul.
Le soleil fait de timides apparitions (même si ça ne se voit pas beaucoup sur les photos) et dès qu'on arrête les scooters, c'est le calme absolu!

Après quelques km, Mapsme indique que la piste est un cul de sac, d'ailleurs, on commence à sortir du paysage karstique, alors on fait demi-tour.

On revient sur la boucle et c'est là que les nuisances commencent....

En effet, les coréens ont récupéré de leurs karaokés nocturnes et envahissent les pistes en buggy .
Il faut dire qu'on a vu des parkings entiers remplis de buggies dans et autour de Vang Vieng...et bien, ils sont maintenant sur cette boucle et conduits 9 fois sur 10 par un coréen.

 

Alors, comment dire....le calme, la tranquillité....
C'est que ça en fait du bruit ces engins! Et en plus, avec le soleil, les pistes ont séché et ça fait une poussière pas possible!
Roulant dans un nuage de poussière, casqués, lunettés et masqués, ils ne profitent même pas du paysage autour d'eux!

 

Entre deux hordes de buggies, on retrouve le calme et la quiétude des lieux, heureusement!

Bien sûr, j'aurais préféré un ciel tout bleu, un horizon dégagé et pas de buggies...mais cela reste une très belle journée, que nous referions sans hésitation.

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