Misfat al Abriyyin: 22 et 23/02
Samedi 22/02:
Aujourd'hui nous n'avons qu'une petite heure de route (une cinquantaine de km) pour rejoindre notre point de chute suivant.
Nous avons donc le temps de faire quelques arrêts.
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Premier arrêt: Tanuf
A l'entrée de la gorge, quelques ruines semblables à celles d'hier.
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Derrière ces ruines, l'entrée du wadi.
Ce wadi est censé être en eau jusqu'en avril-mai, avec des vasques, des cascades et tout et tout, et une retenue d'eau.
Et bien: RIEN! Pas la moindre goutte d'eau!
Nous marchons jusqu'au barrage. Effectivement, il est là mais dedans, il n'y a que les traces de quelques omanais qui s'y sont amusés en voiture :-(
Deuxième arrêt: Al Hamra
Al Hamra est la dernière ville avant de monter au Jebel Shams. A côté de la ville nouvelle, subsiste la ville ancienne avec ses maisons de terre de style yéménite.
Comme à Birkat al Mawz, nous passons d'abord par le point de vue pour avoir une vue d'ensemble:
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De l'autre côté de la route....
Nous poursuivons en voiture pour atteindre la vieille ville (qui s'avérera déserte).
Nous y faisons un petit tour, agrémenté d'un détour dans la palmeraie....
Cette visite n'est pas sans rappeler celle de Birkat al Mawz, que j'ai préféré (peut-être tout simplement l'attrait de la nouveauté....).
Nous montons ensuite jusqu'au village de Misfat (ou Misfah), situé à environ 6 km d'Al Hamra.
Misfat signifie "à l'abri du vent", Al Abriyyin est le nom de la famille qui y résidait (et y réside toujours).
Le vieux village actuel date d'environ 500 ans. Avant, il était situé un peu plus haut sur la montagne (il en subsiste une tour en ruine).
Il y a une trentaine d'année, un nouveau village a été construit, juste avant d'entrer dans l'ancien. En y prenant une petite route sur la droite jusqu'au bout, cela permet d'avoir une vue sur le vieux village:
Nous nous rendons ensuite à notre logement dans le vieux village, le Misfah hospitality inn ...qui mérite bien son nom! Ce petit hôtel/maison d'hôtes a été notre coup de cœur du séjour, notamment en raison de l'accueil.
Pas de passeport à présenter à l'arrivée (ni au départ), le thé ou café accompagné de dattes est bien plus important!
Il n'est pas bien tard mais la chambre est prête. Elle est dans le même style traditionnel qu'à Nizwa mais encore plus simple (plus petite et moins décorée).
La terrasse, très accueillante, a une jolie vue sur la vallée.
Pour terminer la présentation de cet hôtel, le personnel (uniquement masculin comme toujours) y est adorable. Pas de wifi ici mais Ahmed, le propriétaire, me donne son code pour que je puisse prévenir la famille que je ne donnerai pas de nouvelles pendant 3 jours.
Nous sommes ici en demi-pension: les repas sont simples mais bons et c'est le seul lieu où nous mangerons du pain omanais (pas grand chose à voir avec avec les pitas, parathas et autres. Les omanais en ont l'air très fiers ...mais on n'a pas trouvé le goût extraordinaire...)
Nous profitons du temps qui nous reste pour faire une des randonnées proposées autour de Misfat.
Nous descendons dans la palmeraie en contrebas de l'hôtel et faisons une boucle qui nous ramènera dans le vieux village. En fait, il y a bien d'autres espèces que des palmiers, entre autres de nombreuses espèces d'arbres fruitiers (mais nous aurons les explications lors de la visite accompagnée le dernier jour).
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C'est de cette rando que nous avons les plus belles vues de Misfat:
Dimanche 23/02:
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Aujourd'hui nous allons faire la randonnée la plus célèbre d'Oman: la balcony walk (ou encore W6).
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un sentier en balcon qui surplombe le wadi An Nakhur ou grand canyon.
Pour cela, il nous faut monter sur le plateau de Jebel Shams à environ 2000m d'altitude.
Ce n'est pas très loin (50 km) mais ça prend quand même un peu de temps....
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Premier arrêt sur la route pour observer au loin le village de Guhl.
Il y a aussi le wadi Guhl....mais non, nous n'irons pas voir s'il y a de l'eau!
La route commence à grimper. J'apprécie la boîte "manuelle" de la voiture ;-)
A 8 km du sommet, la belle route bitumée se transforme en piste, piste tout à fait empruntable en berline par temps sec, même si on roule plus lentement qu'en 4x4.
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Premier arrêt en cours de route. Des chèvres, sans doute habituées à récupérer les restes des campeurs, se précipitent:
Une fois là-haut, la piste redevient asphalte au niveau du premier hôtel (le Sama Heights) jusqu'au dernier (le Jebel shams resort), soit environ 6 km.
Tout aussi soudainement, la route redevient piste pour rejoindre le parking d'Al Kithaym, point de départ de la randonnée.
Le dernier km est vraiment limite en berline car il y a de grosses bosses et trous. On va au pas et ça passe.
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Nous arrivons un peu avant 10h, il fait 19°c à l'ombre et toute la rando est au soleil, nickel!
L'aller se fait en légère descente. Il faut compter entre 1h30 et 2h (selon le nombre d'arrêts photos) pour arriver au village abandonné qui se situe au fond du canyon et le retour se fait par le même chemin.
2 petites vidéos panoramiques: la première plutôt au début de la rando, la 2ème au fond du canyon.
Cette rando mérite vraiment sa réputation: elle n'est pas difficile (de toute façon, comme ce n'est pas une boucle, on peut toujours faire demi-tour quand on veut) et elle est très spectaculaire.
Certes, elle est fréquentée mais ça reste très acceptable. Au retour, on y a tout de même vu (pas très loin du départ, à mon avis, elles n'ont pas été bien loin) une probable bloggeuse (du genre "suivez-moi dans mes voyages extraordinaires") en justaucorps très très échancré de partout en train de se filmer et une autre "randonneuse" en bikini (avec toutefois une casquette australienne sur la tête, sans doute histoire de ne pas griller les quelques neurones qui lui restent).
Quand on sait combien les omanais sont pudiques (sans parler du danger de se filmer sur un sentier de 20 cm de large, pas vraiment lisse et avec un ravin de 2000m sur le côté), je trouve que certains ne devraient pas avoir le droit de voyager!
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Petit stress au retour sur la portion de mauvaise piste: nous nous trouvons tout d'un coup nez à nez avec un bulldozer en plein milieu d'une (forte) montée. Celui-ci est en train de ramener de la terre sur la piste, sans doute pour la niveler.
En attendant, la terre est encore meuble et j'ai bien peur en instant qu'on reste en rade, même en première, ça peine!
Bah! Le bull nous aurait peut-être remorquées jusqu'en haut!
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Lors de la descente nous croisons pas mal de cyclistes. Je doute que tous arrivent en haut avant ce soir ...mais quel courage!