Du 12 au 14/07: Porto Kagio
Nous débarquons (rapidement) vers 16h30 et prenons la route de Porto Kagio, au sud du Magne.
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La particularité de cette région est l'architecture des habitations, en forme de tour à base carrée avec de petites ouvertures, comme sur cette photo prise du balcon de la chambre à Porto Kagio.
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Dîner au bord de l'eau, installation dans notre très kitch chambre, ce sera tout pour aujourd'hui.
Lundi 13/07:
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Nous commençons la journée par une petite marche en direction du phare.
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Nous longeons la baie jusqu'à une petite église...qui est ouverte!
Après le petit déjeuner, nous partons pour le Cap Tenare (ou Tenaro), tout à l'extrémité sud de ce doigt du Péloponnèse.
La route s'arrête sur un parking d'où partent des petits sentiers. Nous prenons sur la droite en direction...du phare!
Première petite plage déserte idyllique (il y a même un petit arbre, le seul à des kilomètres, qui permet d'être à l'ombre!)...mais le réconfort après l'effort!
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Il faut d'abord passer de l'autre côté de la colline, ensuite le chemin est à peu près plat mais qu'est-ce qu'il fait chaud! Et pas le moindre souffle de vent....
2ème petite plage près des restes avec également des formations de sel la plage, les ruines du temple et au fond,
du temple de Poséidon le petit village de Kokkinogia.
Le phare est en vue!
Retour par le même chemin (mais en descente!)
On s'arrête un peu à ce qui reste du temple de Poséidon (des mosaïques essentiellement):
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Et on profite quelques instants en solo de la première petite plage avant que quelques touristes (français) n'arrivent...
Retour à Porto Kagio.
On hésite à aller visiter Vathia (un village abandonné typique du Magne) à la lumière du soleil couchant et puis finalement, on se décide pour y aller le lendemain, à la lumière du soleil levant.
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Dimanche 14/07:
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Direction Vathia avant le petit déjeuner ...en fait, on arrive un peu trop tôt, le village est encore totalement dans l'ombre de la montagne.
Tant pis! On commencera à profiter des premiers rayons du soleil sur le site en fin de visite.
Le village est dans l'ensemble bien conservé; certaines maisons sont en cours de restauration, quelques unes sont habitées.
Une fois les bagages faits, on hésite à retourner à la petite plage du cap Tenare...et puis finalement, on prend tranquillement la route en direction de notre prochaine destination: Mystras.
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Avant de quitter le Magne, on s'arrête à Gerolimenas, charmant petit port assez touristique toutefois:
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Du 14 au 16/07: Mystras
Avant Aeropoli, on achète du miel à une petite vieille sur le bord de la route qui fait signe à toutes les voitures qui passent et on arrive en tout début d'après-midi au Castle view bungalows qui possède, comme son nom l'indique, des bungalows (ah!ah!) mais fait aussi camping.
Aucun souci pour prendre possession de notre chambre quand nous arrivons, il n'y a personne d'autre dans les logements en dur (et il y aura seulement une tente chaque nuit sur le terrain).
Nous sommes à quelques km de l'entrée du site de Mystras, on l'aperçoit d'ailleurs du jardin (en particulier le château fort), la chambre est assez petite mais fonctionnelle, on ne risque pas se battre pour un transat au bord de la piscine ...mais le ciel se couvre et il se met à pleuvoir...pas beaucoup mais de ce fait, on reste là.
Il faut quand même aller dîner: ce sera au Ktima Skreka, proche de l'entrée haute du site (à côté du château): ce sera le meilleur restaurant de notre séjour (des plats traditionnels avec une petite touche d'originalité)...d'ailleurs, on y retournera sans hésitation le lendemain!
Lundi 15/07:
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Ce matin, le petit déjeuner est prévu à 8h au lieu des 8h30 habituelles. Oui...mais comme le boulanger n'arrive pas, le patron finit par aller chercher le pain lui-même et on déjeune à...8h30 !
Visite du site de Mystras au programme de la journée.
Je dois avouer qu'avant de m'intéresser au Péloponnèse, je n'avais jamais entendu parler de Mystras.
Sparte, qui est juste à côté, oui, je connais! Mais de la Sparte du siècle de Périclès, il ne reste quasi rien, c'est maintenant une grande ville moderne de près de 20 000 habitants.
Mais revenons à Mystras, classé au patrimoine mondial de l'Unesco: fondée en 1249 par un prince franc, Mystras deviendra ensuite byzantine puis ottomane puis vénitienne puis à nouveau turque avant d'être dévastée par...les albanais!
La ville (enfin, ce qu'il en reste) s'étend sur tout un flanc de colline:
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Nous partons de la porte du bas (il y a 3 accès) et on suit le chemin qui serpente à travers les ruines plus ou moins bien conservées, les mieux conservées étant les églises et monastères, dont pour une fois cette année, l'intérieur se visite.
Seul le palais du despote est fermé, pour cause de restauration.
Entre 2 monuments, on profite de la vue....
Le mieux conservé, sans doute parce qu'il est le seul à être encore habité par quelques nonnes, est le couvent de la Pantanassa.
Panorama à un peu plus de la mi-hauteur:
Arrivées à l'église sainte Sophie, on commence à en avoir assez des vieilles pierres.
Le château est encore plus haut et il n'y a rien entre deux: on se dit qu'on ira y faire un tour ce soir, avant d'aller au resto puisque l'entrée haute n'en est pas très éloignée.
En attendant, on va redescendre tranquillement pour aller profiter de la piscine.
Au passage on rate le Peribleptos qui pourtant valait la peine a priori.
Finalement, pas de château car la pluie s'invite à nouveau en fin de journée (pas beaucoup mais suffisamment pour nous décourager...).