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Visite masaï

Retour donc le samedi après-midi à l'oremiti lodge ... sous le soleil cette fois!

Il est prévu de faire une visite: école ou village masaÏ.

J'aurais bien aimé faire un petit tour à l'école voisine mais le planning ne s'y prête pas: elle n'est ouverte que le matin ... et nous, nous sommes là les fins d'après-midi, sauf demain ... mais c'est dimanche!

Alors, ce sera visite d'un village masaï.

J'avoue que j'étais un peu réservée sur ce genre de visite (je conçois que certains puissent être fiers de montrer leurs traditions, comment ils vivent etc... mais il y a aussi un côté voyeur de la part des visiteurs qui me gêne).

Rendez-vous est donc pris le dimanche matin avec Tobias, un masaï qui va nous emmener visiter son village à partir de l'hôtel.

On part à pied. Un peu de marche (30 à 40 minutes) après une semaine de voiture, ça ne fait pas de mal!

Et cette balade dans le bush est vraiment très agréable: nous apprenons au passage que l'oremiti est un petit arbre qui pousse dans le coin et dont les feuilles ont un usage médicinal mais surtout, nous échangeons longuement avec Tobias sur nos modes de vie respectifs.

Les masaïs sont omniprésents dans cette région de la Tanzanie: on aperçoit régulièrement leurs longilignes silhouettes bleues ou rouges ça et là au milieu des paturages. Les villages sont en fait les habitations d'une famille: chaque maison est celle d'une des femmes du chef du village et de ses enfants. Plus le village est important, plus le chef a de femmes ...

Tobias, lui, n'a qu'une femme ...parce qu'il n'a pas encore assez de vaches pour en acheter d'autres.

On va donc visiter le village à côté du sien.

Nous sommes accueillis traditionnellement par des danses et des concours de saut (comme j'ai dû participer aux danses (hum!), il n'y a pas beaucoup de photos!) et visitons l'intérieur (minuscule) d'une maison.

Le temps de revenir par le même chemin, de prendre en photos quelques uns des nombreux oiseaux qui peuplent le jardin et c'est l'heure de partir pour l'aéroport.

Nous prenons un vol domestique et partons donc de l'aéroport d'Arusha (et non de Kilimanjaro).

L'enregistrement dans une minuscule  salle est un joyeux bazar ... mais l'avion décolle à l'heure. C'est un petit avion (15 places). Un des passagers est immédiatement embauché comme copilote.

Nous survolons Arusha et, une heure 30 plus tard, le sud de Zanzibar.

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