La région de Delphes: du 9 au 12 Juillet
L'un des avantages du vol de Brussels airlines, c'est qu'on n'a pas à passer de nuit près de l'aéroport pour cause d'arrivée tardive ou de départ très matinal.
Nous récupérons à l'aéroport une petite Seat Mii: petit moteur, certes (elle aura un peu de mal dans certains virages en épingle à cheveux) mais un coffre qui permet de caser les 2 sacs de voyage et les 2 sacs à dos: super! Et il y a aussi la clim', heureusement car le thermomètre flirte avec les 40°C.
Il faut deux bonnes heures de route (parfois très joliment bordée de lauriers et de cyprès) pour atteindre Arachova, un petit village de (moyenne) montagne, situé à moins de 10 km de Delphes.
Nous logeons au Nefeles guesthouse. Le dernier km est un peu chaotique mais la vue sur la vallée depuis la chambre est superbe et l'accueil très ... grec, c'est-à-dire, très chaleureux.
A peine installées, il est l'heure de trouver un restaurant : Arachova n'en manque pas, même s'ils sont peu fréquentés ces soirs là (je pense qu'il y a davantage de monde en hiver, quand les grecs viennent dans la région pour skier).
Nous faisons connaissance avec les portions grecques: une salade et un plat sont largement suffisants pour 2 et en général, une assiette de fruits ou une part de gâteau est offerte à la fin du repas.
Le premier avec un menu original.
Le second, avec une belle vue de la terrasse.
Une salade pour 1 personne.
Le lendemain, dès le petit déjeuner avalé (très diététique le petit-déjeuner ;-) Une table entière couverte de tourtes et de pâtisseries faites maison chaque matin), nous partons pour le site de Delphes, qui connut son apogée vers les VIème et Vème siècles avant JC et fut "redécouvert" à la fin du 19ème siècle.
Nous entrons par l'agora romaine et la visite se fait en suivant la voie sacrée qui serpente jusqu'au temple d'Apollon.
Au musée, que nous visiterons plus tard, une peinture et une maquette présentent le site comme il devait être à l'époque (l'agora se situe en bas, à droite; le temple d'apollon est le bâtiment le plus imposant).
Nous décidons de monter directement au stade, tout en haut du site et de visiter le reste en redescendant.
Excellente idée: quand nous arrivons, un couple part et nous avons le lieu pour nous seules pendant un quart d'heure jusqu'à l'arrivée d'un groupe. Quel calme! (....olympien?) ... juste le chant des cigales....
Il pouvait accueillir 6500 spectateurs.
le banc des VIP
Au sol, la ligne de départ.
Parmi les monuments les mieux conservés: le trésor des Athéniens, édifice en marbre, offert par les athéniens à Apollon pour la victoire de Marathon.
Le théatre:
Le temple d'Apollon, important lieu de culte qui abritait l'omphalos, le nombril du monde (celui-ci est exposé dans le musée).
L'omphalos
Quelques autres vues, ici et là....
Il est à peine 11h et la chaleur est déjà écrasante. Un petit tour au musée, climatisé, est le bienvenu.
A l'entrée, la reconstitution d'une imposante mosaïque.
A l'intérieur, des pièces trouvées sur le site: objets, fragments de monument, statues...
Le sphinx, qui surmontait une colonne en contrebas du temple d'Apollon.
la colonne qui soutenait l'omphalos, avec les 3 "danseuses".
En complément de cette visite, 3 autres endroits sont à visiter: la fontaine Castalie (mais l'accès en est fermé en raison de risques d'éboulements), le gymnase (... mais l'accès en est fermé, on ne sait pas pourquoi) et le temple d'Athéna ... qui est accessible :-)
Le gymnase, vu de la route.
Le sanctuaire d'Athéna ...
Partie de fronton de la tholos, conservé au musée.
Le gymnase, vu de la route.
Afin d'échapper à la chaleur de l'après-midi, nous décidons d'aller en altitude, jusqu'à la station de ski du mont Parnasse.
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Pour ceux qui auraient quelques inquiétudes sur la pression touristique, aucun souci dès qu'on s'éloigne un tout petit peu des sites très connus...
Comme (presque?) toutes les stations de ski quand il n'y a pas de neige, c'est moche! Après un petit bout de sentier qui semble mener à un village (très) lointain, nous préférons faire demi-tour et redescendre un peu pour éventuellement nous balader.
Nous avions prévu de visiter l'antre corycien (une grande grotte occupée au paléolithique) mais malgré les explications de la propriétaire de Nefeles (dont le père a justement écrit un livre sur cette grotte!), nous ne trouvons pas la petite route qui y mène.
A la place, nous empruntons à pied une piste de terre et découvrons au milieu de nulle part une petite église, toute pimpante.
Le lendemain, nous partons pour une boucle qui devrait nous prendre presque la journée: visite du monastère d'Hosios Loukas puis descente vers la mer que nous longerons jusque Galaxidi avant de revenir directement.
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Le monastère est constitué de 2 églises accolées entourées des bâtiments monastiques. l'ensemble est en excellent état et permet de flâner entre les différents bâtiments avec ça et là de belles vues sur la vallée (d'où les nombreuses photos des diaporamas ...).
Du parking, un sentier mène en quelques minutes à une petite église.
L'entrée.
... intérieur.
Les photos ne permettent pas de rendre compte de la beauté des paysages tout au long de la route qui redescend vers la mer, sans doute en partie de la brume, omniprésente.
Pour terminer cette journée: un petit arrêt au port d'Antikirra, puis à quelques km de là, sur la plage tranquille d'Aghios Isidoros et, pour finir, dans le village de Galaxidi.
