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Du 25 au 27/02: le MFNP

Ah! Voilà l'entrée du MFNP où l'on doit payer les entrées pour 2 jours!

Un des rangers demande à Paul s'il peut prendre dans sa voiture une maman et sa petite fille. Paul nous demande si on est d'accord... bien sûr!
Il nous explique que les transports ne sont pas faciles à l'intérieur du parc: les transports en commun sont quasi inexistants et les "taxis" sont très chers.
La gamine ne semble pas très âgée (elle a un peu de mal à tenir assise toute seule) mais est déjà très dégourdie.
Nous les déposons au village. De là, plus que quelques km pour atteindre le Murchinson river lodge où nous allons passer 2 nuits.
Nous logeons en tente safari, avec salle de douche (et eau chaude) attenante. Certaines (3) sont tout en bordure du fleuve et reçoivent la visite des hippos la nuit. La nôtre est un peu en retrait et il n'y a pas (plus) d'herbe autour.

Ce soir, on ne va pas se coucher tard: ça fait déjà 3 nuits qu'on (en tout cas, je) ne dort presque pas.
De plus, le réveil est prévu à 5h. Paul a été formel: il n'a jamais raté le premier ferry et il est hors de question que demain soit une première . La plupart des animaux se trouvent en effet sur la rive nord du Nil, donc de l'autre côté du fleuve que l'on peut traverser en ferry.

 

Lundi 26/02:
Et bien, c'est raté! Entre l'excitation du voyage, les bruits inhabituels etc, ce fut pour moi une nouvelle nuit de seulement quelques heures.
Malgré tout, nous sommes à 5h45 tapantes au restaurant pour le "early breakfast".
Le programme de la journée est chargé: safari le matin, croisière l'après-midi, suivie de la remontée à pied vers les "top of the falls".

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Nous voilà donc en route pour l'embarcadère ... où nous arrivons les premiers.

Le bateau part une fois qu'il est complet, soit un peu avant l'heure prévue (7h). le soleil se lève à peine.

Quelques minutes plus tard, nous voilà de l'autre côté. Paul ouvre le toit du landcruiser ... et c'est parti!

La lumière commence juste à poindre.

LE  SAFARI

Derrière nous, 3 hyènes traversent la route.

Voilà la dernière.

Nous rencontrons nos premiers éléphants: une maman et son bébé.

Des bubales de Jackson, qu'on ne trouve quasiment en Ouganda que dans ce parc.

Et voilà notre premier groupe de girafes, dont les couleurs se confondent avec celles de la savane.

Un peu plus loin, ce sont des cobs d'Ouganda que nous rencontrons.

Petit combat rapide entre 2 mâles....

Notre guide nous met un peu la pression: c'est pas tout de regarder les antilopes gambader ou les girafes se mouvoir gracieusement, il veut nous amener dans une zone souvent fréquentée par les lions, et ce avant que la chaleur n'arrive.
Lors de ses derniers safaris, il en a vu à chaque fois. Plein. Avec des bébés. Et même parfois couchés au beau milieu de la piste.
Mais il a beau scruter la savane...aujourd'hui, rien! Nada! Il est plus déçu que nous.

On s'arrête quand même pour quelques oiseaux,

et un nouveau groupe de girafes:

Paul ne désarme pas: il demande aux connaissances qu'il croise s'ils ont vu des lions (réponse: non!).

Tant pis pour les lions, on arrive près du lac Albert. De l'autre côté, c'est la RDC (République démocratique du Congo)

 

Changement d'ambiance....


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Nous reprenons le chemin du retour, croisant au passage d'autres animaux:

Et un dernier troupeau de girafes

Cela fait maintenant presque 4 heures que nous vadrouillons. Il est temps de prendre le bac retour.
Un groupe de musiciens accompagne agréablement la courte attente à l'embarcadère.

LA  CROISIERE

Un petit tour à la piscine car c'est là que se trouve le wifi, un lunch léger, et nous voilà de retour à l'embarcadère.

Apercevez vous les éléphants?

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Ils ne sont pas loin...

Le bateau remonte le fleuve et nous apercevons les habitants classiques des bords de rivières africaines.

Le ciel s'assombrit, le tonnerre gronde ...

... Et l'orage éclate. Il pleut des cordes. Après 20 minutes de pluie torrentielle, il ne reste plus qu'une poignée d'irréductibles à l'étage (dont nous: ça va bien finir par s'arrêter!), rassemblés dans l'allée centrale.
Même là, on est trempé!
Tout le monde finit par capituler et redescendre à l'abri... au moment où on aperçoit au loin dans la grisaille les chutes de Murchinson.

Le bateau ne va pas beaucoup plus loin. Il accoste sur la rive droite pour nous permettre de descendre (on est 5) afin d'entamer la remontée vers le sommet à pied.
Comme par miracle, la pluie s'arrête alors .

LA RANDO "TOP OF THE FALLS"

Nous patientons quelques instants, le temps que 2 couples d'allemands venant d'un autre bateau nous rejoignent.
Curieusement, nous croiserons l'un des 2 couples (toujours le même) 5 ou 6 fois au cours de notre périple (en voiture, au bord de la route, au péage des entrées de parc...).
2 rangers nous accompagnent. Le sentier longe d'abord la rive pour se rapprocher des chutes.

Il y a par moments de petits embranchements qui permettent d'aller au bord de l'eau et d'avoir une meilleure vue.

Le sentier remonte ensuite vers le sommet. Tout d'un coup, une main se glisse dans la mienne. Surprise, je me retourne: un petit garçon est là, tout sourire. On ne sait pas d'où il vient ni même s'il est accompagné. Quelques dizaines de mètres plus loin, il me quitte aussi soudainement qu'il était venu, en gambadant devant, sur le chemin.

 

A mi chemin, on aperçoit la 2ème chute (Uhuru), qui s'est créée il y a quelques années lors d'une saison des pluies particulièrement abondantes:

Une fois arrivés en haut, différents sentiers permettent de voir le fleuve et ses chutes sous tous les angles.

Le bouillonnement des eaux est impressionnant!

Cette petite balade est vraiment très sympa, avec de jolies vues.
C'est l'heure du retour. Paul est venu nous attendre en voiture en haut des chutes. Le soleil semble décidé à revenir. La perspective d'une fin d'après-midi à l'hôtel, sur un canapé face au Nil est alléchante...

 

Allons bon! Voilà qu'un 4x4 est arrêté en plein milieu du chemin, sur une montée. Paul descend, met le nez sous le capot et recommande de rouler plus vite. La voiture repart, mais au ralenti... et pour une centaine de mètres.
La scène se reproduit plusieurs fois. La file des voitures derrière s'allonge.
Un des chauffeurs, sans doute agacé, finit par prendre le volant et grimpe à toute vitesse (sans trop de difficulté apparemment) jusqu'en haut d'une autre côte.
Dès que le chauffeur attitré du 4x4 reprend le volant, on en revient au point de départ, il cale après quelques dizaines de mètres.
Il semblerait que ce soit une histoire d'embrayage (j'ai pas tout compris à ce que paul a expliqué).
Les passagers de la voiture finissent par embarquer dans un autre véhicule (ils doivent rejoindre leur hôtel de l'autre côté du Nil et n'ont pas envie de rater le dernier bac) et une à une, toutes les voitures doublent le malheureux 4x4... toutes, sauf la nôtre!
Paul, qui a décidément une âme de saint-bernard, ne veut pas l'abandonner mais rien à faire, le chauffeur n'arrive pas à avancer durablement. Il finira par laisser sa voiture sur le bord de la piste et on l'embarque avec nous pour le déposer au village proche de l'hôtel, où il trouvera de l'aide.
C'est râpé pour la fin d'après-midi lecture face au Nil, on rentre à l'heure du dîner ... tant pis!

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Paul nous propose un nouveau game drive dans le parc demain matin avant de prendre la route pour Hoima (ce n'était au départ pas prévu).
Après beaucoup d'hésitations, on a dit non: trop de nuits trop courtes en ce qui me concerne ...

Un spectacle de chants et danses ougandaises autour d'un feu de camp accompagne la soirée mais l'idée est tout de même de récupérer un peu niveau sommeil... on s'endort au son de la musique.

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