Mercredi 26/02: découverte de la côte près de Sour
Les 2 dernières journées du séjour sont plutôt tranquilles.
Finalement, nous n'allons pas non plus sur la plage de Ras al Hadd le matin.
J'ai vu quelques photos de la plage de Ras al Jinz et elle a l'air beaucoup plus jolie (mais il y a peu de choix d'hébergement dans ce coin).
Après le petit déjeuner, nous prenons donc la direction de cette plage.
La route s'arrête devant un grand bâtiment, le centre d'accueil des visiteurs.
Ce centre abrite également un musée consacré aux tortues.
Il n'est que 8h30 mais il fait déjà 28°c!

Un chemin part de part et d'autre du centre.
Nous prenons celui de droite....bien entendu, ce n'est pas le bon. Celui-ci mène au camp (logement en tentes assez cher mais les visites avec guide sur la plage la nuit sont comprises dans le prix).
Un petit sentier grimpe jusqu'à un point de vue....où on ne voit rien d'exceptionnel (surtout à contre-jour!)



Nous redescendons donc jusqu'au centre d'accueil, qui est ouvert mais il n'y a personne à l'accueil.
On repart donc par le chemin de gauche qui, lui mène bien à la plage :-)
C'est très beau, les couleurs des roches sur le ciel bleu sont magnifiques!






Pas de tortue aperçue sur la plage ni même de traces (mais la mer commence à redescendre donc a tout effacé s'il y en avait) ni dans l'eau.
On se satisfait des animaux présents:


La mer est encore trop haute pour pouvoir longer la plage. On contourne donc les falaises par l'intérieur.
Le chemin mène a un bout de plage qui sert aux pêcheurs. A cette heure, il n'y a personne et l'atmosphère est plutôt tristounette...retour à la voiture.


Nous repartons en direction de Sour vers 10h30. Le thermomètre de la voiture indique (en roulant) 31°c.
Premier arrêt après le pont, à proximité des chantiers navals.
C'est ici que les boutres (encore appelés dhows) sont toujours construits de manière artisanale.
Il se dit d'ailleurs que Sour serait la patrie de Sinbad le marin....
Les boutres sont les mêmes qu'à Zanzibar, Zanzibar et Sour ayant fait partie du même sultanat jusqu'en 1861.
Bien sûr, avec l'arrivée des navires à vapeur, ce commerce a fortement diminué et le chantier n'est pas très grand.
Les boutres sont fabriqués sur commande, essentiellement pour de riches habitants des pays du golfe.
Le prix d'entrée est de 2 OMR par personne et une petite boutique vend des maquettes de bateaux et des petits objets en bois.







Aujourd'hui, j'ai vraiment trop chaud (le thermomètre montera jusqu'à 37°c dans l'après-midi) et je ne me sens pas de grimper pour avoir un point de vue sur l'ensemble de la ville.
Nous allons plutôt faire un petit tour sur la corniche.
La vue sur le quartier d'Al Ayjah, en face, est magnifique.




Quelques uns profitent d'un peu d'ombre..... mais une drôle de silhouette attire l'oeil...........


A Oman, le plastique est omniprésent dans la vie quotidienne...
On peut ainsi voir ça 'dans le port).... ...ou ça (dans le désert).


Mais certaines initiatives laissent à penser qu'une prise de conscience se fait...
Les sacs plastique à usage unique vont d'ailleurs être interdits à Oman à partir de 2021 :-)
Nous reprenons la voiture pour aller au port de pêche.
Ce n'est pas l'heure de rentrée des bateaux mais nous voyons quelques barques revenir de la mer.

Un des pêcheurs transfère ses poissons dans un panier qu'il laisse dans l'eau.
Un omanais présent nous explique que c'est pour servir d'appât pour les requins...
Il nous demande si on en veut quelques uns pour que le coffee shop juste derrière puisse nous les cuire comme repas. Il est aux environs de midi mais comme nous prenons toujours un copieux petit-déjeuner, nous n'avons pas vraiment faim....nous déclinons sa proposition....


Un autre rejette ses prises à l'eau, attirant d'innombrables mouettes....







Comme nous ne sommes pas pressées, nous faisons un petit arrêt dans un centre commercial avant de ressortir de la ville.
Un peu de fraîcheur....
Il y a beaucoup de femmes dans la galerie marchande, souvent en petits groupes.
Je ne sais pas si les prix sont élevés par rapport au niveau de vie mais il n'y a pas grand monde dans les rayons du supermarché.
Les plus grands rayons ne sont pas les mêmes que les nôtres ;-)
Rayon dattes rayon épices


Nous rejoignons ensuite Qalhat où se trouve notre dernier logement, le Alshumuk guesthouse, choisi pour sa proximité avec le wadi Shab. En effet, ce wadi étant très connu et relativement proche de Mascate, il est très fréquenté et il vaut mieux y être le plus tôt possible si on veut éviter la foule.
L'accueil est un peu brouillon mais sympa, la chambre simple mais la vaste terrasse commune offre une belle vue mer.




Après avoir réservé, j'ai découvert que Qalhat avait été jadis un port très important....Marco Polo y a embarqué!
On peut y observer quelques vestiges d'une des plus anciennes villes d'Oman, datant du II ème siècle.
La majeure partie de cette cité a été détruite par un tremblement de terre au XIV ème siècle, ce qui en restait l'a été par les portugais en 1507 et il ne subsiste plus aujourd'hui que quelques ruines et le tombeau de Bibi Maryam (qui aurait été la femme d'un roi d'Ormuz).
Hélas, la malchance nous poursuit en ce qui concerne la visite des sites mineurs: un panneau en bas du chemin indique que le site est en travaux et interdit aux visiteurs.
Nous montons quand même jusqu'à la barrière d'accès (sans la franchir!) pour apercevoir ce qui reste de ce fameux tombeau.

Un peu dépitées, nous rentrons à la guesthouse profiter de la terrasse où au moins, il y a un peu de vent qui rafraîchit l'air en cette journée caniculaire.
Un ami du propriétaire nous y invite à prendre le café accompagné de dattes (ce n'est que la 2ème fois de l'après-midi...une seule datte suffira ;-)
Nous avons repéré un coffee shop pas très loin et l'idée de ramener à manger pour dîner sur cette terrasse nous tente bien.
Malheureusement, dès la nuit tombée, tout le monde est assailli par des nuées de moustiques... ce sera donc repas dans la chambre :-(