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7 et 8 mars: la région de Cartago

Aujourd'hui, c'est jounée de route, alors, il fait beau!

Un dernier petit tour à la plage avec Bassam et nous voilà parties en direction du volcan Irazu.

Le début du trajet est le même qu'à l'aller mais nous bifurquons à Siquirres et sur cette deuxième partie, les paysages sont très jolis.

Un pont et quelques heures de route plus tard, nous arrivons au Grand'pas hotel.

L'hôtel est constitué d'un bâtiment principal avec des chambres et de quelques chalets de bois, très simples mais fonctionnels.

On est sur la route de l'Irazu, à 2000m d'altitude et il ne fait pas très chaud.

D'autant qu'en sortant du restaurant situé juste en bas de la route, nous nous apercevons qu'il s'est remis à pleuvoir....

L'Irazu sous la pluie, ça donne quoi?

Heureusement, le lendemain, le ciel est dégagé. Vite, il ne faut pas traîner, on ne veut pas revivre notre mésaventure du Poas et se retrouver dans la brume à ne rien voir!

Après un solide petit déjeuner (pour une fois que nous sommes chez des "vrais" costariciens, nous en profitons pour goûter la spécialité du pays, le gallo pinto, mélange de riz et de haricots rouges, surmonté d'un oeuf sur le plat) et nous prenons la route qui mène au sommet. Ce n'est pas très loin (une bonne vingtaine de km) mais c'est une petite route de montagne, ça tourne pas mal.

Arrivées tout là haut, ouf, le ciel est toujours aussi bleu ... mais à 3400m d'altitude, il ne fait pas chaud!

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Il est temps de reprendre la route pour retrouver le tacacori lodge où nous passerons notre dernière nuit.

De la route, on aperçoit des volutes sur les pentes du volcan Turrialba:  fumée ou nuages? C'est bel et bien le volcan qui se réveille, le parc sera fermé le lendemain.

Petit détour par la finca Cristina qui produit et vend du café bio (et fait aussi visiter son domaine mais on n'a pas trop le temps) et arrêt au jardin botanique de Lankaster.

Ce jardin est surtout réputé pour ses orchidées. Un sentier traverse différents "espaces" (orchidées, jardin japonais, forêt secondaire ...). C'est une agréable promenade mais lejardin est bien moins beau que celui de Pamplemousse sur l'île Maurice.

La route n'est pas très longue jusqu'à Alajuela mais très encombrée.

Dernière soirée dans le jardin du lodge. Demain, aux aurores, un taxi nous emmènera à l'aéroport pour un trajet à nouveau sans encombre....

Si c'était à refaire ...

Et bien, je ne sais pas...

Le Costa Rica est un des rares pays visités où je ne me suis pas dit "faudra qu'on revienne...".

Est-ce dû à la météo (on a quand même eu beaucoup de pluie pour une saison dite sèche!), au fait que finalement on a surtout logé chez des francophones et non chez des gens du pays, au côté très américanisé de nombreuses régions (qui se ressent d'ailleurs dans les tarifs pratiqués), au sentiment de ne pas pouvoir explorer librement (je m'explique: dans les parcs qu'on a visités, il n'y avait pas cinquante randonnées possibles mais un seul chemin avec parfois une petite boucle supplémentaire)...

Bref, je ne sais pas trop et je ne suis pas sûre qu'en organisant différemment ce voyage, mon impression aurait été changée.

Quoiqu'il en soit, je ne regrette pas pour autant d'avoir été dans ce pays. Certains y retournent 5, 10 fois et finissent même par s'y installer mais moi, c'est sûr, je n'y reviendrai pas.

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