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Le Pélion: du 18 au 23 juillet.

Le Pélion est une péninsule montagneuse à l'est de la Grèce continentale, dont la ville principale est Volos.

Du côté de Volos et du golfe (la partie ouest, donc), le paysage est relativement plat et les plages de sable relativement grandes.

Du côté de la mer Egée (la partie est), c'est beaucoup plus montagneux, avec des petites plages. C'est là que nous allons, dans le petit village de Mouresi.

A l'aller, le GPS nous fait arriver par le Nord: nous montons par de petites routes tortueuses jusqu'à (encore!) une station de ski. On se croirait en Corse avec des versants entiers couverts de châtaigniers.

Nous arrivons chez Olga (dont la propriétaire s'appelle Léna!) dans l'après-midi: un accueil prévenant sur la terrasse avec une vue magnifique sur la mer, une jolie chambre où rien ne manque et des petits déjeuners pantagruéliques cuisinés maison  (au cas où on aurait un petit creux dans la journée, on nous donne quelques fruits et parts de gâteaux quand on sort de table, on ne sait jamais...!)

Sur les conseils de Léna, nous allons manger à Kissos, au restaurant Sinantisi où la salade maison (sorte de salade grecque améliorée) est encore plus copieuse qu'ailleurs!

Léna nous recommande d'entrer dans la petite église juste à côté. Effectivement, l'intérieur vaut le coup d'oeil!

Dans cette région du Pélion: de nombreux sentiers de randonnée en forêt (souvent fort pentus; bizarrement, nous n'en ferons aucun), des villages avec la traditionnelle place ombragée et de nombreuses petites plages.

Direction donc la plage la plus proche (je devrais dire les plages, car elles communiquent entre elles), celle de Papa Nero:

Autre plage, réputée pour son esthétique, celle de Mylopotamos.

Elle est effectivement très mignonne, en 2 parties séparées par une arche de roche ... mais elle est aussi très petite et devient vite bondée (cela reste relatif) quand la journée avance.

Un petit tour dans le village de Tsangarada, dont la grande place est ombragée par un platane millénaire. Il a d'ailleurs fallu construire un pilier pour soutenir l'une de ses plus grosses branches.

Miliès est un autre village traditionnel, situé un peu plus loin sur la route de Volos.

Mais pas sur la route que le GPS nous a fait prendre à l'aller, sur l'autre route, celle qui passe par le sud et est effectivement plus longue de 4 ou 5 km ... mais tellement moins escarpée, moins tortueuse et tellement plus large que nous la prendrons sans hésitation pour le retour vers Athènes.
Miliès est connu dans la région pour son église (dont l'intérieur ressemble, en plus grand, à celui de l'église de Kissos, sa bibliothèque qui contient de très vieux livres et sa gare. Le train (uniquement touristique) du Pélion fait effectivement un aller-retour quotidien entre Léhonia et Miliès (malheureusement, les horaires et le fait que le départ se fasse à Léhonia, encore plus éloigné de Mourési que Miliès, ont fait qu'on ne l'a pas pris. Dommage car les paysages et les vues doivent en valoir la peine!).

Pour terminer, une dernière (chronologiquement parlant) petite plage proche de Mouresi, celle de Damouchari.

La plage en elle-même, faite de gros galets et sans coin d'ombre ne nous a pas semblé très attirante. Nous avons préféré le petit port, très calme, où l'on peut trouver quelques m2 de sable.

Malgré tout, en prenant un peu de hauteur, c'est pas si mal...

Notre séjour s'achève sur un concert de musique grecque, à quelques mètres de la maison. Les spectateurs en ont eu pour leur argent: de 21h à presque 2h du matin! Le joueur de bouzouki a l'air très calé (les chanteurs un peu moins...) mais pour nous (et pour Léna qui tient à nous préparer le même petit déjeuner que d'habitude), ça tombe mal car nous devons nous lever vers 6h pour pouvoir rejoindre l'aéroport sans stress.

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Retour sans souci: après Volos, c'est de l'autoroute (quasi déserte ....sans doute en raison des tarifs!) jusqu'à l'aéroport

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Si c'était à refaire.....

... on ne changerait rien!

Deux régions nous ont particulièrement donné l'envie d'y revenir: celle de Papigko et celle de Mourési mais de manière générale, le sens de l'hospitalité des grecs, les paysages, l'histoire ... tout nous incite également à découvrir de nouvelles régions de ce pays.

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