Vendredi 1er Novembre: la route des villages blancs.
Afin de visiter Ronda, nous ne prenons pas la route la plus directe vers Arcos de la Frontera où nous allons passer la nuit.
Le GPS nous emmène par des petites routes champêtres vers notre destination.
A Ronda, impossible de trouver une place de parking à l'extérieur: c'est le début d'un long week-end de Toussaint et les espagnols sont en vadrouille (il faut croire que l'Andalousie à cette période est un lieu de prédilection pour eux!).
Nous optons donc pour un parking souterrain dans la ville nouvelle et remontons à l'air libre sur la plaza del socorro.
Direction l'office de tourisme (bondé!) situé près des arènes pour récupérer un plan.
Puisque nous sommes dans la ville nouvelle, nous continuons de ce côté jusqu'au mirador (à droite sur la photo ci-dessous). De là , en se contortionnant un peu, on a une vue d'ensemble de part et d'autre du "pont neuf ".
Ce pont permet de relier les deux parties de la ville en enjambant le rio Guadelevin qui coule près de 180 mètres plus bas.
Vue depuis le mirador sur la ville...
... et sur la campagne.
Le "puente nuevo" depuis la ville nouvelle...
et depuis la vieille ville.
Côté vieille ville...
des ruelles étroites et souvent pentues.
Des petites places;
Un autre pont, moins impressionnant mais charmant.
Il est possible d'admirer les arches du pont neuf d'en bas (c'est d'ailleurs souvent cette photo de Ronda qu'on voit) et, pour les plus couraggeux de remonter ensuite à pied jusqu'à la ville.
Nous regagnons la voiture. Il est 15h30: c'est l'heure de déjeuner pour les espagnols!
En fait de villages blancs, nous ne visiterons que Ronda et Arcos de la Frontera.
Sur la route, Grazalema, niché au pied des montagnes, a l'air bien joli... mais pas une place libre sur les parkings extérieurs à la ville, même les plus éloignés... tant pis! Ce sera peut-être pour une autre fois!
Nous arrivons dans l'après-midi à Arcos de la Frontera. Après pas mal d'hésitations nous avons choisi de loger juste à l'extérieur de la ville (ces villages (de même les vieux quartiers de Séville ou Grenade) sont très pittoresques mais la circulation automobile y est plutôt compliquée, sans parler des places de parking).
D'ailleurs, nous nous garons prudemment dans la ville nouvelle avant d'entreprendre la montée vers la vieille ville à pied.
Arcos est bâtie sur un éperon rocheux et domine la vallée.
Encore des rues étroites et pentues...
... avant d'arriver sur la place de l'église.
L'étroitesse des rues n'a manifestement pas empêché certains de venir en voiture!
Ce jour là , il y a une présentation de rapaces.
Le soleil commence à décliner et nous redescendons vers la ville nouvelle.
Samedi 2 Novembre: Jerez de la Frontera
Le but de cette étape, c'est de visiter l'école royale andalouse d'art équestre. Un spectacle a lieu un samedi par mois à midi ainsi que les mardis et jeudis.
Malheureusement, les jours de spectacle on ne peut pas accéder aux écuries.
De l'autre côté de la rue, on peut visiter un musée équestre (mais les photos sont interdites).
Les chevaux sont brossés....
... préparés...
Les cavaliers aussi sont presque prêts.
Il est donc temps de se rapprocher du manège où le spectacle ne va plus tarder.
On ne saurait quitter Jerez sans une petite visite (juste à côté de l'école royale andalouse) des caves qui ont fait sa renommée....
Nous repartons ensuite vers Séville rendre la voiture à l'aéroport et rejoindre le centre-ville en bus comme la première fois.
Nous espérions pouvoir profiter des derniers rayons du soleil à la terrasse d'un café pour déguster des "churros y chocolate" ....ici aussi, les espagnols ont profité du pont de la Toussaint pour sortir... toutes les places sont occupées!
Tant pis on se contentera d'un petit tour dans les rues animées avant d'aller dîner de tapas!
Si c'était à refaire...
... je pense qu'on ne changerait pas grand chose. Ce fut une semaine équilibrée (en ce qui nous concerne) durant laquelle nous avons eu la chance d'avoir un temps idéal (beau mais pas trop chaud).
Il faut rappeler toutefois qu'on avait passé précédemment 3 jours à Séville.
Et malgré quelques inconvénients mineurs (qui n'engagent que moi!... à savoir l'heure espagnole des repas (14-15 voire 16 h le midi, 21 ou 22 le soir, rarement avant sauf dans les grandes villes) el la circulation/(im)possibilités de parking dans le centre des vieilles villes), nous retournerions bien en Andalousie:
- pour visiter Cordoue
- pour (re) voir l'alhambra à une autre saison (et pourquoi pas en visite nocturne)
- pour passer (encore) un moment dans les rues de Séville
- pour bien d'autres endroits qui complèteraient la semaine sans aucun doute....