Jeudi 16 et vendredi 17/07: Dimitsana

Jeudi 15/07:

Aujourd'hui nous avons moins de 2 heures de route pour nous rendre à Dimitsana, un des villages perchés d'Arcadie.
On hésite à faire un (grand) détour pour aller aux cascades de Polymnio ou de Neda mais l'une comme l'autre ne sont pas du tout sur la route et puis, si c'est comme aux moulins de Mylopotamos.....

Finalement, on profite tranquillement de l'unique piscine de notre séjour pendant la matinée.

Dans les montagnes, le GPS nous fait passer par une petite route totalement déserte avant de traverser le joli village de Stemnitsa puis d'arriver à Dimitsana.

Le village est relativement animé et se garer est un peu compliqué...Le propriétaire de la guesthouse nous expliquera ensuite comment arriver à une place de parking proche de la maison.

Après avoir un peu tourné à pied, on finit par trouver notre logement:

La chambre est tout confort, avec un petit balcon dont on ne profitera pas car on est en montagne, matinées et soirées sont très fraîches (sans compter la pluie qui s'invitera aussi).
D'ailleurs, le ciel est plutôt menaçant, on part tout de suite faire un tour du village pendant qu'il ne pleut pas (du moins pas encore!).

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Vendredi 16/07:

Hier, le propriétaire m'a demandé ce que nous comptions faire pendant le séjour. Je lui explique qu'on pense faire la randonnée des monastères dans les gorges du Lousios le matin puis (après une douche) aller à Olympie. Il trouve que c'est beaucoup trop chargé...on suit ses conseils et on change donc nos plans: ce sera seulement Olympie aujourd'hui et les monastères, on ira demain, avant de prendre la route du retour.

Le petit déjeuner est pantagruélique: en plus d'un buffet déjà bien garni (pains, miel, confitures, yaourt grec, fruits, fromage, gâteaux maison...) on nous amène un plat cuisiné chaud puis des loukoumades (sorte de beignets plutôt légers...pour des beignets) excellents.

C'est donc le ventre bien rempli que nous prenons la route d'Olympie.
Petit arrêt à la sortie pour prendre une photo du village sous un franc soleil (c'est mieux ;-):

Nouvel arrêt en cours de route pour prendre une photo d'église située une fois encore dans un endroit improbable.

On a pris à l'aller la route panoramique, au sud. Je ne sais pas si le GPS nous a fait prendre le chemin le plus rapide mais on tournicote beaucoup sur des petites routes et on met pas loin de 2 heures et demie pour arriver.

Un premier arrêt en ville à "Olympia back in time" : nous y avons réservé le matin même des lunettes de réalité virtuelle pour visiter le site.

On a pris une paire pour nous 2; Théoriquement la location dure 3h, on mettra plus (sans avoir l'impression de traîner) mais bon, comme on a peut-être été leurs seuls clients de la journée, ça ne posera aucun problème ;-)

Une fois garé, on visite d'abord le musée des jeux olympiques (tout simplement parce que c'est le premier bâtiment qu'on a aperçu ).
Puis, direction le site des jeux. Il y a un peu plus de monde que dans les autres sites que nous avons visités mais c'est loin d'être la foule...
On longe d'abord le gymnase et la palestre et on poursuit sur la gauche avant d'arriver au stade et au bâtiment le plus monumental de l'époque, le temple de Zeus.

A certains endroits, c'est un peu le chaos (je ne me souviens plus du coût de remontage dans les règles d'une seule colonne, mais ça m'a semblé faramineux!).

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Petite vidéo de la palestre où les athlètes s'entraînaient à la lutte et au saut:

Ah! Voici vu d'en haut le stade, tel qu' il était au IVème siècle avant JC, comme toujours dans un cadre sublime.

La ligne d'arrivée se situe côté entrée et il n'y a que quelques gradins pour les officiels, les autres spectateurs (uniquement masculins!) s'asseyaient par terre.

Allons voir de plus près....

A l'époque, pas de pitié pour les tricheurs: leurs statues (et leurs noms) étaient alignées sur le chemin qui menait au tunnel d'entrée. Il ne reste aujourd'hui que la trace de leurs pieds...puis c'est l'entrée dans le stade sous les cris de la foule en délire (grâce au casque :-)...on s'y croirait!)

Direction maintenant le temple de Zeus, à l'intérieur duquel trônait l'une des 7 merveilles du monde, la statue chryséléphantine gigantesque du dieu.

Les lunettes 3D sont géniales pour visiter le bâtiment dans ses moindres recoins tel qu'il était à l'époque!

La visite se termine sous un soleil de plomb (et des ruines moins impressionnantes), avec un petit détour dans l'atelier du sculpteur Phidias, qui a réalisé la statue de Zeus pour le temple:

On termine par la visite du musée archéologique (les 2 musées et le site sont relativement éloignés les uns des autres).

On y retrouve les fresques qui ornaient un des frontons du temple de Zeus: elles prennent la totalité du mur de la plus grande salle!

Et bien sûr de nombreuses statues, dont celle de Niké, symbole de la victoire, qui a inspiré une célèbre marque de sport...

Il est plus que temps d'aller rendre les lunettes 3D et de rentrer par la route directe, nettement plus rapide que celle de ce matin.

Samedi 18/07:

le programme d'aujourd'hui, c'est rando des 2 monastères aux gorges du Lousios, route vers Loutraki où j'ai réservé un hôtel en bord de mer et visite de l'Heraïon de Perachora.
En fait, pas grand chose ne va se dérouler comme prévu ....

Après un petit déjeuner tout aussi copieux que celui de la veille, direction le parking du monastère de Prodomou, d'où on a une très belle vue sur les gorges:

De là, on descend vers le monastère. Encore une construction improbable, accrochée à la paroi et totalement dans l'ombre le matin.

Le monastère se visite...mais pas de photos autorisées à l'intérieur.
Un pope nous incite à aller voir l'église creusée dans la roche à l'intérieur même du monastère puis à prendre un café accompagné d'un biscuit (non merci, pas de biscuit, on 'a plus faim! ).
Avec tout ça, on est déjà parties depuis près d' une heure.

Coup d'oeil sur notre prochain arrêt, le monastère Philosophou, juste en face: oui, mais pour y arriver, il faut descendre en bas des gorges puis remonter au monastère... et ensuite refaire le chemin inverse pour revenir à la voiture.

Il faut que je vous dise que depuis Porto Kagio, j'ai une trachéite. Ça ne m'a pas embêtée plus que ça jusque là sauf que cette nuit les quintes de toux m'ont empêchée de dormir jusqu'à plus de 4h du matin. J'ai fini par comater quelques heures quasiment assise dans le lit, avec tous les oreillers entassés derrière moi.Autant dire que je ne suis pas très en forme ce matin (même si debout, je tousse nettement moins qu'allongée) et je ne suis pas sûre d'arriver à faire l'aller-retour, du moins dans un temps raisonnable.

Tant pis pour le Philosophou, on remonte directement à la voiture....et la suite prouvera que finalement c'était tout aussi bien...

Il est à peine 14h quand nous arrivons aux abords de Loutraki: c'est peut-être un peu tôt pour nous rendre à l'hôtel? Allons donc directement à l'Heraion de Pechahora!
J'avais lu que ce site, peu fréquenté , avait beaucoup de charme.
Peu fréquenté des touristes, peut-être...mais pas des Grecs! On est samedi et Loutraki est à environ 1 heure de route d'Athènes.
On longe d'abord le lac de lac de Vougliagmeni qui a l'air très agréable. On s'y arrêterait bien...s'il n'y avait pas autant de monde, les plages (et les parkings) sont blindés .
On continue vers l'Heraion.
Il y a (un peu) moins de monde mais c'est tout petit, alors la plage est vite remplie...

Ici encore, on se gare en hauteur et on descend vars la plage.

Il est vrai que ces ruines qui bordent la mer font de cet endroit un site particulier...qui doit être magique quand il n'y a personne.

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Tiens! Un phare!

Et si on allait voir de plus près, ça fait longtemps...

Le phare ressemble ... à un phare mais c'est l'occasion d'admirer une nouvelle fois les couleurs de la mer.

Retour vers Loutraki où il y a une circulation d'enfer! On tourne un bon moment avant de trouver à se garer pas trop loin de l'hôteL
Pour cette dernière nuit en Grèce, j'avais réservé (et prépayé) un hôtel et une chambre avec vue mer (à distance raisonnable de l'aéroport).
Bizarre, la porte (vitrée) de l'hôtel est fermée. J'essaie de téléphoner...rien. On attend un peu, retéléphone...toujours rien! A tout hasard, j'envoie un mail qui n'a pas plus de succès.
Et si on allait voir s'il existe un accès depuis la plage? Bingo! On monte sur la terrasse...totalement déserte ...mais la vue est sympa .

J'essaie à nouveau de téléphoner...une voix d'enfant me répond ...et me passe sa mère (enfin, je suppose):
-C'est normal qu'il n'y ait personne, l'hôtel est fermé!
-???
-C'est à cause du Covid, on ne rouvre que lundi (re ??? parce que vu le monde, ça doit bien être le seul hôtel fermé!).
-Et il ne vous serait pas venu à l'idée de prévenir?
Apparemment c'est un oubli (quand même!). La dame nous propose de nous trouver une chambre dans un autre hôtel de Loutraki.
Vu le monde qu'il y a, on se demande bien où on risque d'atterrir et on préfère décliner et demander un remboursement (remboursement qui finira par arriver plus de 2 semaines plus tard ).
Finalement, heureusement qu'on n'a pas fait la randonnée comme prévu ce matin, on aurait trouvé porte close en début de soirée et ça aurait été bien plus galère pour se reloger!

Tant qu'à faire, on profite de la terrasse pour trouver un autre hôtel à proximité de l'aéroport. On va pas faire les difficiles, on choisit un truc pas trop cher, qui a l'air correct, à 15 minutes de l'aéroport et tant pis pour la vue mer!
Ce sera Nina rooms à Artemida, dans un studio un peu kitch mais nickel et où l'accueil est vraiment top, le meilleur qu'on ait eu avec Dimitsana.
A défaut d'une vue mer depuis la chambre, on en profite pour notre dernier repas sur le sol grec...