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Le Queen Elisabeth National park ou QENP.

Vendredi 2 mars: direction le QENP

Nous avons prévu de partir relativement tôt (8h) pour pouvoir faire la croisière sur le Kazinga Channel dans l'après-midi.


Malheureusement, je suis réveillée au milieu de la nuit par des problèmes intestinaux .
Pas moyen de me rendormir, évidemment, et je m'inquiète pour le trajet .
Heureusement, après un petit-déjeuner très léger (pour une fois!) et 2 Tiorfan plus tard, ça a l'air d'aller à peu près.
On part donc comme prévu mais je suis raplapla et bien contente que ce soit une journée de transition (heureusement que ce n'est pas arrivé hier!).

 

Pas de rando à pied autour des lacs de cratères (pas le temps!... et pas le courage non plus d'ailleurs en ce qui me concerne) mais on prend une petite piste qui serpente à flanc de colline entre les différents lacs.
C'est bucolique à souhait... mais aussi très gris aujourd'hui .
Paul nous dit que les lacs ont des couleurs différentes mais honnêtement, sous ce ciel plombé...

Après un bref arrêt dans la ville de Kasese pour y changer des euros en shillings ougandais, nous faisons un petit stop au niveau de l'équateur et nous y croisons ... notre couple d'allemands!

A quelques dizaines de mètres de là, se trouve un énooorme éléphant.

D'ailleurs, si le MFNP a été le parc des girafes, le QENP sera plutôt celui des éléphants.

Après avoir pris nos entrées pour 2 jours au bureau du parc, nous nous dirigeons vers l'embarcadère de Mweya par la route des cratères (encore une!).

Quelques lacs (dont un tout noir qui sent le souffre) et de jolies vues avec parfois un air de mini-Ngorongoro.

On y rencontre aussi quelques animaux sauvages.

Nous arrivons au luxueux Mweya lodge  pour prendre les tickets pour la croisière de 14h mais leur bateau est déjà complet.
On se rabat alors sur celui de l'UWA (l'organisme officiel qui gère les parcs nationaux) qui part à 15h et en attendant, on va prendre une boisson à la "canteen", avec vue sur le canal.

On n'est pas les seuls clients...

En plus des visiteurs à 4 pattes, il y a là un bus de lycéen (ne)s. Deux d'entre elles viennent nous voir et nous demandent si on est françaises... car elles apprennent le français en classe et sont ravies de s'y essayer avec nous.
On discute un peu mais leur professeur vient leur parler et il n'a pas l'air très content (sans qu'on comprenne pourquoi ...).

 

Allez, c'est l'heure de la croisière!

Si on n'a vu lors de cette croisière "que" les animaux classiques (pas d'éléphants, pas de lions pour nous aujourd'hui), il faut reconnaître que la variété et le nombre d'oiseaux observés sont impressionnants!

Malgré tout, le ciel souvent gris rend les photos un peu décevantes.

Petit diaporama quand même...

Le QENP est assez bizarre, avec une route très fréquentée qui le traverse et des habitants qui continuent à y vivre, pêcheurs ou agriculteurs (avec des restrictions concernant les cultures), parfois dans des conditions déplorables, sans eau ni électricité.

 

Nous traversons une partie du parc pour nous rendre à l'hôtel, situé vers Kyambura.
Et voilà, ex-aequo avec la piste après Hoima, le 2ème plus mauvais tronçon du circuit: des trous dans le bitume qui ressemblent à des cratères, on dirait un champ de mines! Les voitures roulent sur les bas-côtés, quand c'est possible. Sinon, il faut tenter de louvoyer ou freiner quand un camion arrive en face .


Nous logeons au Pumba safari cottage, qui se situe en haut de la côte. Les bungalows sont assez basiques mais les vues sur la plaine valent le coup d'oeil.

Samedi 3 mars: safaris dans le QENP

Nous partons alors qu'il fait encore nuit.
Rebelote pour le bout de route pourrie, que nous prendrons tout de même 4 fois sur la journée .
Direction la partie Est du parc, celle qui est de l'autre côté de la route par rapport au secteur de Mweya que nous avons traversé hier.
Objectif (de Paul): trouver un lion.
Notre première rencontre:... des éléphants!

Mais qu'est-ce que c'est que ce truc?

... un hippopotame qui se balade tout de même très loin de la rivière...

Le soleil se lève et nous faisons quelques rencontres classiques ...

... ou un peu moins classiques dans les mares à boue.

C'est bien beau tout ça, mais on n'a pas encore vu de lion!

Nous nous rendons au bord du lac salé, où les guides ont l'habitude de se retrouver pour échanger leurs informations.

Il y a là un endroit où se restaurer et quelques échoppes d'artisannat.

A défaut de lions, nous y rencontrons notre premier léopard :D

Pendant qu'on se dégourdit les jambes, Paul va aux renseignements ... mais c'est lé désespoir chez les guides: personne n'a vu de lion!!!

Bon, personne n'a vu de lion aujourd'hui mais une vache a été tuée ce matin près du village en bas...
S'en suit une échappée où quelques téméraires (dont nous ) se lancent à la poursuite du lion invisible. On l'entend... un peu de hors piste à travers les broussailles... Paul l'aperçoit qui rampe sous les arbustes et disparaît. Mercedes, qui est du bon côté, l'entrevoit aussi. Moi, bien entendu, je suis de l'autre côté et le temps que je me retourne... plus rien .
Bon, la voiture a déjà été assez griffée par les épineux comme ça! De toute façon, dans ce bush, on ne verra plus rien!

 

Tout ça a pris du temps. Il est l'heure de prendre le chemin du retour.
Paul reçoit un appel: à l'autre bout du fil, la personne semble très excitée! Des nouvelles des lions?
Non, c'est à propos des chimpanzés. Car au QENP, il est possible également de faire un tracking chimpanzés, au fond de la gorge de Kyambura (qui, comme son nom l'indique, est une faille d'environ 100 mètres de profondeur située en plein milieu de la plaine). Pendant que des touristes sont en train de crapahuter à leur recherche au fond de la gorge, ces chimpanzés ont décidé de faire une virée à découvert et se trouvent juste au bord de la route .
On est bien sûr trop loin pour les voir à temps.
Y'en a d'autres, par contre, qui n'ont absolument pas bougé...

Retour à l'hôtel pour un lunch rapide.

Au bord de la route ... un éléphant! ... tout près!

Après le repas, on a un peu de temps pour profiter de la vue et du spectacle.


Pendant ce temps, Paul s'est renseigné: pas davantage de lion du côté Mweya que de celui de ce matin.
On repart donc dans la même zone que ce matin.
A l'entrée du parc, un car d'écoliers arrive juste avant nous: c'est super de pouvoir faire un safari comme sortie scolaire!

Un ranger qui connait bien Paul lui a indiqué qu'il venait de voir un léopard. Après des explications très détaillées (tu prends la piste machin, tu roules 20 minutes (à quelle vitesse ???), là où y a 3 arbres et des arbustes (euh, c'est un peu partout, non?), tu tournes à droite et c'est là, sur une euphorbe candélabre (y'en a aussi un peu partout)).
Paul part sur les chapeaux de roue: il veut rattraper le bus car il craint que le bruit et les cris des enfants ne fassent fuir le léopard. Et c'est qu'il va vite pour un bus! On finit par le rattraper, on le dépasse même... puis Paul s'arrête. Il est sûr d'être passé devant l'endroit décrit.
Demi-tour et retour sur nos pas à une allure beaucoup plus tranquille. On prend une piste (non autorisée) à gauche et, à quelques dizaines de mètres... il est là!

C'est un jeune de 8 ou 9 mois et on passe une bonne dizaine de minutes à l'observer... même si c'est l'heure de la sieste et qu'il ne bouge pas beaucoup!

Il est trop beau (pfff! bien plus qu'un lion!)

Mais Paul n'a pas que de bons yeux, il a aussi de bonnes oreilles! Il entend au loin le bruit d'une moto et pense que c'est un ranger. Afin de ne pas avoir d'amende (puisqu'on est sur une piste interdite), on repart.

 

Le reste de l'après-midi sera assez décevant, tout comme ce matin.
Toujours à la recherche du lion, nous retournons vers le lac salé. A part les reflets sur l'eau, pas grand chose à se mettre sous la dent. On entend cependant rugir ... mais en face de nous, dans une partie inaccessible en voiture.

Sur le chemin du retour, nous apercevons une famille de mangoustes rayées, qui prend très vite la fuite.

Et nous finissons la journée avec ... des éléphants!

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