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Tetebatu: du 18 au 21/04

Nous quittons donc Bali l'hindouiste pour Lombok la musulmane.

Après une grosse demie heure de vol, nous atterrissons avec....plus de 50 minutes de retard! La réputation des compagnies aériennes indonésiennes en matière d'horaires est bel et bien justifiée!

C'est donc de nuit que nous faisons le trajet jusque Tetebatu, un petit village au milieu des rizières et au pied (enfin, c'est relatif) du célèbre volcan de l'île, le Rinjani.

Le mont Rinjani se grimpe. Il paraît que c'est d'ailleurs un très joli trek mais assez physique et qui prend 2 ou 3 jours (c'est tout de même une expédition avec guide et porteurs car il faut amener de quoi dormir et manger en cours de route).

Nous logeons aux Rizières, un bed and breakfast tenu par un jeune couple de français, Katie et Thomas.

Nous découvrirons la jolie terrasse commune demain, quand il fera jour.

Nous allons passer 2 journées à Tetebatu.

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La première, nous partons du logement pour une randonnée d'environ 6 heures (avec des pauses!).

C'est Mussy, un des employés des Rizières (ils sont 4 en tout et sont multitâches) qui nous accompagne. Il nous sert de guide et nous explique les plantes médicinales, les cultures, la vie des gens.

J'allais oublier Madu, une des 3 chiennes des rizières ... mais elle n'apparaît sur aucune photo!

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C'est parti!

Nous traversons des rizières: c'est vert, c'est beau, c'est calme!

Nous arrivons aux abords de la cascade.
Il faut s'acquitter d'un modeste droit d'entrée.

On croise quelques touristes et, comme c'est dimanche, beaucoup de familles des environs.
Les enfants s'en donnent à coeur joie.

C'est sûr, ça ne vaut pas Sekumpul mais c'est rafraîchissant et ça fait du bien.

Nous continuons dans les rizières. Elles sont en terrasses cette fois et on monte, on monte ....

Nous montons ainsi, de terrasse en terrasse, jusqu'à atteindre la forêt des singes noirs.

Quelques familles de singes vivent là mais ils sont assez farouches et on ne les voit pas systématiquement.

Par chance, une dizaine d'entre eux se trouve à l'entrée.

Il faut tout de même un oeil averti poiur s'en rendre compte car ils sont très haut dans les arbres.

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D'en bas, on ne le voit pas, mais nous sommes surveillés!

Après l'effort, le réconfort!

Nous nous arrêtons dans un petit warung au milieu d'un village de l'autre côté de la forêt.

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Le retour se fait par un chemin différent, nettement moins calme!

Nous traversons quelques villages avec une multitude de chiens (de 2 à 4  par maison) qui nous suivent systématiquement sur quelques dizaines de mètres en aboyant.

Ils ne sont pas réellement agressifs mais ce n'est pas très agréable, même si notre guide s'efforce de les éloigner.

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Et puis, on va devoir bosser!

Nous apercevons des femmes en train de battre le riz coupé.
Mussy nous propose d'aller les voir de plus près ... puis de les aider.

Inutile de dire qu'on n'a pas la même efficacité!

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Alors qu'à Bali, toutes les rizières étaient à peu près au même stade, sur Lombok, on trouve des parcelles voisines à des stades différents: depuis le repiquage des plants jusqu'au riz coupé.

Après le battage du riz, c'est la fabrication du café et là aussi, on s'y essaie...

Pendant ce temps, Mussy a grimpé sur un arbre de la cour pour aller nous chercher ....un pamplemousse.

Si, si, c'est bien un pamplemousse: nous sommes 6 et il sera largement suffisant.

Nous sommes partis depuis environ 6 heures et il est temps d'aller profiter du hamac sur la terrasse.

Dimanche 16: nous louons à nouveau des scooters pour visiter l'artisanat des environs et manger chez une famille sasak (les sasaks constituent l'ethnie majoritaire à Lombok).

Plusieurs visites sont proposées. Il est aussi possible de les faire en taxi.

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Aujourd'hui, c'est le grand marché à Kotaraja, le village voisin.

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  A  l'entrée du marché, il y a un embouteillage de taxis locaux, des carrioles tirées par des équidés maigrichons.

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Ça vous dirait, une petite coupe?

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C'est un marché on ne peut plus local, avec ses couleurs, ses bruits ... et ses odeurs (notre nez délicat, ou disons peu habitué, ne résiste pas longtemps).

Munies d'un plan approximatif  fourni par Thomas et d'explications, nous voilà parties pour Pringasella, village où on tisse les sarongs de manière traditionnelle. Nous stoppons au magasin et partons avec un "guide"pour un petit circuit dans les rues car c'est une bonne partie du village qui est impliquée dans cette activité.

La position des tisseuses est inconfortable et le guide nous a dit qu'elles ne pouvaient pas travailler plus de 2h d'affilée ... mais s'y remettent plusieurs fois par jour.
Certaines pièces tissées sont vraiment magnifiques ... mais le prix est proportionnel aux heures passées! Les sasaks ne les achètent (quand ils en ont les moyens) que pour les évènements exceptionnels.

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Nous nous dirigeons ensuite vers Loyok, village du travail du bambou où nous devons déjeuner.

Je devrais plutôt dire "nous essayons de nous diriger" car on se perd plusieurs fois sur les petites routes. Nous pouvons alors apprécier la gentillesse des habitants car à chaque fois que l'on s'est arrêtées, quelqu'un est venu nous demander si on avait besoin d'aide. Finalement, nous nous faisons escorter (par un jeune en scooter, tout fier quand il croisait une de ses connaissances) jusqu'à retrouver la route principale.

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Ouf! Nous arrivons à l'heure pour le repas (cacahuètes grillées, 2 sortes de poisson, curry de jackfruit, des trucs au tofu (on n'aime pas), le tout accompagné de café lombok (c'est-à-dire, une infusion de café, le marc reste au fond). On boit le café dans des verres et l'eau dans des tasses :-)
 

On assiste en live à une démonstration du travail du bambou:

Nous revenons aux rizières chargées des restes du repas pour nos hôtes et arrivons sous les premières gouttes de pluie.

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Demain, c'est le départ pour Gili Asahan, avec un détour par les plages du sud, réputées pour leur beauté.

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