Mardi 25/02
Pour une fois qu'il n'y a pas de mosquée à proximité, on doit se lever encore plus tôt que d'habitude.
Il faut dire que ce matin, nous avons dromadaire...
Rendez-vous à 5h40 pour assister au lever de soleil sur les dunes.
Il fait encore nuit noire...
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Notre guide bédouin est en train de préparer nos montures: nous ne sommes que 2 (lui est à pied).

Le jour pointe à peine quand nous arrivons en haut des dunes.


Le soleil finit par apparaître au dessus des nuages....


le guide, blasé, a fini par s'endormir....


Il est temps d'immortaliser cet instant.....



...avant de repartir au pas chaloupé des dromadaires.
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Après un petit en-cas bien mérité, nos 2 montures s'en retournent toutes seules chez elles pendant que notre guide va prendre un petit café (tout aussi mérité) avec le personnel du camp.


Nous avons décidé de partir du camp à 9h.
Après le petit-déjeuner, nous profitons un instant du calme (tout le monde est parti), avec une température très agréable.
A 9h précises, le chauffeur (ce n'est pas le même qu'hier) est là.
Nous regagnons la station essence à 100 à l'heure (non, ce n'est pas une expression, c'est bien la vitesse indiquée par le compteur!).
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Nous retrouvons la voiture et prenons la direction d'un des plus célèbres wadis du pays, le wadi Bani Khalid.
Qui dit célèbre dit fréquenté mais à 10h15, quand nous arrivons, il n'y a pas beaucoup de voitures sur le parking.

Du parking, un sentier aménagé longe le falaj pour mener à l'entrée du wadi.
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Wadi lui aussi aménagé car il est très fréquenté par les omanais les week-ends.


Nous dépassons ce premier plan d'eau pour suivre le cours d'eau qui remonte jusqu'à une grotte sur environ 1 km.


Les vasques se succèdent, avec parfois de petites plages.
L'eau est très claire et je suis sûre qu'elle dépasse les 28°c. J'en viens presque à regretter de ne pas avoir prévu de tenue pour me baigner (en effet, les omanais ne se baignent pas en maillot de bain mais habillés et il est demandé aux touristes d'avoir à minima les épaules et les cuisses couvertes).




C'est beau aussi quand on lève les yeux :-)


A l'entrée de la grotte, quelques jeunes louent des lampes torche.
L'entrée est très étroite et très basse (il faut presque ramper) mais ils nous assurent qu'après, ça s'agrandit et que c'est très beau, il y a une vasque et une cascade...
J'ai oublié mes lunettes de vue dans la voiture, alors.... on n'y va pas.

Il commence à y avoir pas mal de monde, il est temps de faire demi-tour....





Pas étonnant que le wadi Bani Khalid soit si populaire: il est facile d'accès et il est magnifique!
On a attendu pour voir des wadis en eau, mais ça valait la peine :-)

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Il est aux environs de midi et le parking est blindé quand nous repartons.
Direction Sour, la grande ville côtière de la région.
Aujourd'hui, nous ne faisons que traverser la ville (qui est en travaux; ils semble qu'ils construisent une voie rapide qui ira de Nizwa à Sour). La visite est prévue pour demain.
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Nous logeons ce soir à Ras al Hadd. La plage de ce petit village est, avec celle de ras al Jinz située un peu plus au sud, réputée comme lieu de ponte des tortues.
Ce n'est pas la bonne saison (celle-ci se situe plutôt de septembre à novembre) mais la plage est néanmoins fermée au public de 18h à 6h et des visites de nuit sont encore organisées....au cas où une tortue égarée serait présente...
Peu avant d'arriver à Ras al Hadd, ce panneau de circulation, rencontré plusieurs fois, prend tout son sens....





L'hôtel est un peu perdu au milieu de nulle part.
On y accède par une ancienne piste d'atterrissage de l'armée, complètement défoncée.
Après coup, je me dis que ce n'était probablement pas le meilleur choix à faire dans la région, d'autant plus que finalement, nous ne sommes pas allées sur la plage de Ras al Hadd traquer une hypothétique tortue.
Même si les chambres n'ont aucun charme, elles sont néanmoins propres, vastes, avec clim, ventilateur, petit frigo... et pas chères. Nous disposons également d'une immense terrasse avec vue mer (au loin) et surtout, il y a une piscine!
Nous préférons cette dernière à la plage. Il n'y a personne...



