Du 05 au 08/07: Tolo (la région de Nauplie)
Dimanche 05/07:
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Notre vol a finalement été avancé à 7h. Quelques jours avant le départ, le parking discount où nous nous garons habituellement n'est toujours pas ouvert, les hôtels avec park, sleep and fly ne proposent pas de navette mais une promo de la Pcard permet d'avoir une réduction de 50% sur les parkings de l'aéroport ...le P2 est aux 3/4 vide quand nous nous y garons.
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Le vol se passe sans encombre.
Quelques jours avant le départ j'ai rempli un formulaire et reçu un QR code de la part du ministère du tourisme grec, QR code qui va déterminer si on est testé ou pas à l'arrivée . Test=24 heures de confinement (où on veut) en attendant les résultats, d'où un peu de stress à l'arrivée.
Ouf! On passe sans test et nous récupérons rapidement la voiture à l'aéroport: une Skoda citygo ...qui finalement fera le job, même en montagne, bien que ce ne soit clairement pas sa vocation première.
Il fait beau, il fait chaud, vive les vacances! Mais à peine parties, on entend une voiture klaxonner, puis une 2ème...je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir fait une "bêtise"...une 3ème...coup d'oeil vers l'arrière: le coffre est ouvert! je m'arrête aussitôt, M. descend le fermer quand une voiture s'arrête à mon niveau. Ce sont des français: "vous avez perdu un sac sur la route!".
Pas possible de faire marche arrière sécuritairement, M. part au pas de course le récupérer ...juste avant qu'un bus ne passe!
C'est mon sac à dos qui est tombé. Par chance, je n'y avais pas remis mes lunettes de vue et j'en avais enlevé mon appareil photo...ouf! Plus de stress que de mal!
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Cette fois ci, c'est vraiment parti, direction Tolo, à environ 2h de route.
Petit arrêt au canal de Corinthe. Le ciel est laiteux et il fait très chaud.
Le canal date de la fin du 19ème siècle même si l'idée existait déjà quelques siècles avant JC. La vue du pont est assez impressionnante et nous avons la chance d'y voir passer un bateau.
Le ciel se couvre de plus en plus et nous arrivons sous quelques gouttes de pluie.
Tolo est une petite ville tournée vers le tourisme balnéaire et est assez animée quand nous arrivons: nous sommes dimanche en fin d'après-midi et de nombreux grecs terminent leur weekend (ce sera plus calme les jours suivants).
Néanmoins, pas de problème pour se garer à proximité de notre logement, Poseidon apartments. Nous avons choisi ce logement pour la vue et nous ne sommes pas déçues!
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Sinon, l'appartement est correct mais la salle de bain assez peu pratique. Sous les balcons, transats et parasols sont disponibles et le petit déjeuner (on coche ce qu'on souhaite) servi en chambre (ce sera le cas partout, Covid oblige).
On termine cette première journée en découvrant les environs (plage et rue principale) à pied et en savourant notre première (mais pas dernière) salade grecque.
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Lundi 06/07:
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Après un petit déjeuner tout à fait correct, direction Epidaure et son fameux théâtre.
On arrive un peu avant 10h sur un immense parking quasiment désert.
L'endroit est isolé, au milieu des pins, le cadre est sublime.
Epidaure ne se résume pas à son théâtre, il y a également un petit musée, un stade et les restes du sanctuaire d'Asclepios, dieu guérisseur. Le site est partiellement en travaux et, mise à part la tholos qui se dresse au milieu des ruines, il est difficile d'imaginer à quoi il ressemblait quelques siècles avant JC.
On se dirige d'abord vers le théâtre. Les responsables des sites archéologiques ont bien prévu un fléchage, des itinéraires de délestage etc.... pour éviter des concentrations trop importantes de monde....mais il n'y a pratiquement personne! C'est agréable pour visiter...mais dommage pour le tourisme grec!
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Du grand théâtre d'Epidaure nous passons au petit théâtre d'Epidaure, à Palea Epidavros, petite station balnéaire du golfe saronique.
Comme son nom l'indique, ce théâtre est plus petit mais aussi plus ancien que le théâtre d'Epidaure mais le cadre est tout aussi beau.
Y'a pas à dire, les grecs anciens savaient choisir leurs endroits!
Le théâtre est fermé, pas possible de visiter.
De là nous empruntons un premier sentier (le bien nommé chemin des orangers) qui va presque jusqu'à la mer mais presque seulement (au bout du chemin la vue n'a rien d'exceptionnel) puis nous revenons sur nos pas et descendons vers la plage ombragée, relativement fréquentée (par des grecs). Au passage, surprise: un champ d'ananas!
Il fait vraiment chaud et nous hésitons entre rentrer pour profiter de la plage ou aller à la presqu'île de Methana.
C'est finalement cette dernière option qui l'emporte et aucun regret!
La route côtière qui y mène est très belle avec les lauriers qui la bordent et la mer en toile de fond.
Nous prenons la route qui part vers l'ouest de la presqu'île en direction du principal volcan (dont la dernière éruption remonte à 230 av JC).... sans trop savoir ce qu'on va trouver.
Sur le bord de la route, à proximité du volcan, un énorme bougainvillier attire l'oeil et on voit sur mapsme qu'un sentier part de là: et si on allait voir?
Le sentier longe le volcan par la gauche puis offre de magnifiques vues sur la mer côté nord. Il semble ensuite descendre jusqu'à une église qui surplombe la mer.
Malheureusement c'est encore assez loin et on n'avait pas vraiment prévu de marcher (plus beaucoup d'eau, pas de chaussures fermées) ... on n'ira pas jusqu'au bout.
La perspective de manger une glace à Vathi (que nous avons traversée tout à l'heure) nous fait oublier de poursuivre la route pour aller sur le volcan lui-même!
Vathi qui semblait pourtant très animée à l'aller est, maintenant que l'heure du déjeuner est passée, totalement déserte ... pas de glace!
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Mardi 07/07:
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Ce matin nous partons visiter Mycènes. Le ciel est plutôt nuageux et, si c'est dommage pour les photos, c'est tant mieux pour la chaleur car contrairement à Epidaure, le site n'est pas du tout ombragé.
Ici, nous faisons un saut en arrière dans le temps: nous remontons à l'époque des Atrides (Agamemnon, Clytemnestre and Co et je vous passe leur histoire compliquée à souhait et remplie de meurtres atroces) vers les XIIIème et XIIème siècles avant JC.
De loin, on ne discerne pas grand chose de la cité qui se confond avec la montagne.
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De près, la muraille formée d'énormes blocs de pierre est beaucoup plus impressionnante! (elle mesure 900m de long, a une épaisseur pouvant aller jusqu'à 8 mètres et est à l'origine du mythe des cyclopes qui l'auraient bâtie).
On pénètre sur le site par l'imposante porte des lions (ou des lionnes, on ne sait pas puisque les statues ont perdu leur tête):
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Un petit plan (à partir de la maquette située dans le musée) pour vous aider à vous y retrouver. Dans le musée, on peut voir différents objets retrouvés sur le site ainsi qu'une réplique du masque d'Agamemnon.
La porte des lions passée, on découvre le cercle royal des tombes. C'est là qu'on a retrouvé le fameux masque d'Agamemnon ainsi que d'autres objets en or, des stèles et 19 squelettes de personnages de haut rang.
On monte ensuite par la grande rampe jusqu'au palais des Atrides (dont il ne reste plus grand chose et dont certaines zones en travaux ne sont pas accessibles).
De là haut on a une vue panoramique sur la vallée et on découvre sur les différents côtés, à l'intérieur et à l'extérieur de l'enceinte, des restes d'habitations.
La citerne souterraine (qui normalement se visite) est fermée, sans doute en raison du Covid.
Le chemin redescend par l'arrière en direction du musée et de la tombe des lions.
Cette dernière est une "tombe à tholos". Ce sont des chambres funéraires circulaires, voutées en encorbellement, auxquelles on accède par une allée rectiligne, le dromos. Il y en a plusieurs sur le site. La mieux conservée et la plus grande est celle d'Agamemnon (encore appelée trésor d'Atrée) et se situe à l'extérieur du site, sur la droite quand on redescend la route.
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La tombe des lions
Le dromos et l'entrée du trésor d'Atrée
L'intérieur du trésor d'Atrée
Cette fois nous repartons au logement profiter un peu de la plage avant de repartir pour Nauplie.
Nous allons directement à la forteresse Palamède en voiture (on peut y accéder de la ville par un escalier d'environ 1000 marches mais compte-tenu de la chaleur....).
Cette forteresse, composée de 8 bastions, date du début du XVIIIème siècle. Elle a été construite lors de la deuxième occupation vénitienne à partir de plans d'ingénieurs français.
On descend et on monte d'un bastion à l'autre au milieu des ruines, avec ici et là de magnifiques vues.
Nous redescendons ensuite visiter la vieille ville... étonnamment déserte (c'est un peu étrange car on sent bien que c'est une ville qui doit être très animée...et il n'y a quasiment personne).
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Les rues piétonnes
De beaux balcons La place Syntagmatos
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On fait l'impasse sur la forteresse d'Acronauplie et retour à Tolo pour un dernier dîner de poisson au bord de l'eau.
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La plage de Tolo est bordée presque tout du long par des bars et des restaurants mais reste toutefois assez calme et il est très agréable de s'y promener tôt le matin ou en soirée.
